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Raitonoarii Vaki a commencé le « Brevet de mécanicien 250 kW »

Le « Brevet de mécanicien 250 kW » a débuté au Centre des Métiers de la Mer de Polynésie française, à Motu Uta. Raitonoarii Vaki fait partie des élèves présents à cette formation, qui dure six semaines. Nous sommes allés à sa rencontre .

Le « brevet 250 » n’est qu’une étape puisqu’il y a ensuite le « brevet de mécanicien 750 kW, la formation « officier chef de quart machine » et la formation « chef-mécanicien 3000 kW », toutes proposées au CMMPF.

En quoi consiste la formation qui vient de débuter ? Nous avons pu avoir quelques éléments de réponse avec Yul Tematuanui, un des formateurs du CMMPF.

Parole à Yul Tematuanui, formateur de CMMPF :

Comment décrire cette formation ?

« Le 250 est une formation de base qui permet une première approche au niveau du savoir-faire en mécanique de marine. Les grandes lignes, c’est le « moteur essence allumage commandé » et le moteur diesel « auto-allumage ». On a ensuite un autre chapitre sur les moteurs hors-bord. On essaye de faire comprendre au mieux le fonctionnement du moteur, les interventions courantes comme les vidanges, les réglages de soupape, les tarages d’injecteur etc… Ensuite, on aborde également l’aspect de la maintenance. »

Quels profils avez-vous ?

« C’est hétéroclite, il y a de tout. Il y a des gars qui viennent de la pêche, du yachting…Cela peut être n’importe quel profil, avec ou sans diplôme, il faut juste qu’ils sachent lire et écrire, c’est l’essentiel ! Certains ont le niveau BTS, master en math ou autre et se sont redirigés vers le domaine maritime. Ils ont bien compris que le maritime offre des débouchés et qu’avec l’arrivée de compagnie aériennes low-cost, certaines filières pêche, yachting et commerce liées au tourisme peuvent se développer. »

Parole à Raitonoarii Vaki :

Comment as-tu pu participer à cette formation ?

« J’étais en bac pro mécanique à Taaone. J’ai entendu parler de cette formation. C’est comme à l’école, sauf qu’ici les moteurs sont plus gros. Je voulais justement travailler sur de gros moteurs. Ma famille me soutient. A la maison, quand je révise, ils sont contents. On est entourés d’eau, le domaine maritime était comme une évidence pour moi. »

Satisfait ?

« Oui, je suis très content. On reste sur notre sujet « moteurs », on ne fait pas d’autre matières…C’est spécialisé. La mécanique a toujours été mon passe-temps, que cela soit voiture, scooter…La mécanique, c’est ma passion. »

Quels sont tes projets pour la suite ?

« J’aimerais bien embarquer sur un bateau comme aide-mécanicien, quelque chose comme ça, pour acquérir de l’expérience pour ma future carrière. Cette expérience pourrait également me faciliter la compréhension au niveau de formations futures. Mon but ultime est de devenir chef-mécanicien. »¬¬

Nous laissons le dernier mot au formateur Yul Tematuanui : « J’incite les personnes intéressées à s’inscrire à tout moment, les dossiers sont ensuite instruits pour l’année suivante. »