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Le avant/après « CMP » avec Jamie Lehebel

La formation « certificat matelot pont » vient de se terminer au centre des métiers de la mer de Polynésie française (CMMPF). Nous avions interviewé Jamie Lehebel, 20 ans, au début la formation. Nous sommes allés le retrouver à la fin de la formation pour recueillir ses impressions.

Parole à Jamie Lehebel :

Comment s’est passée la formation ?

« Pour moi, cela s’est très bien passé, j’ai appris beaucoup de choses. J’ai surtout appris la base du métier de marin. J’ai acquis beaucoup d’expérience avec cette formation qui en train de se terminer. Tout était intéressant dans cette formation. Je dirais même qu’on apprend des choses qui sont utiles pour le quotidien, pas seulement par rapport à l’aspect professionnel. On nous apprend que sur un bateau, il y a toujours quelque chose à faire comme ranger les aussières, faire le ménage…or on peut transposer cela dans notre vie de tous les jours. C’est aussi une leçon de vie car sur un bateau les consignes sont strictes, il faut les respecter. »

Au niveau technique, qu’as-tu appris ?

« On a appris la base de ce qu’un marin doit savoir, les nœuds, la manœuvre et le côté pratique, comment il faut accoster, comment il faut appareiller, comment envoyer un message de détresse, comment prévenir la vigie, comment prévenir le JRCC (join rescue coordination centre) pour les opérations de sauvetage…Tout ça c’est important et c’est ce que l’on a appris pendant cette formation, au niveau pratique. »

Ton ressenti avant/après par rapport à cette formation ?

« Je me sens prêt à embarquer, tout simplement. Je pense que j’ai désormais toutes les compétences qu’il faut pour être matelot qualifié catégorie 4. Mais je sais que je ne suis pas encore arrivé à mon objectif, je veux aller vraiment plus loin que le certificat matelot pont. Mon objectif est d’être capitaine. Pour ça, il faudra suivre les autres formations. On commence par le matelot pont, on navigue pour valider le matelot pont pour ensuite faire d’autres formations comme le brevet de capitaine 200 qu’il faudra aussi valider en naviguant pour faire le brevet de capitaine 500 et ainsi de suite…»

Satisfait d’avoir franchi cette nouvelle étape ?

« Oui, et j’encourage la jeunesse, les prochaines générations à se former pour naviguer car je constate qu’il y a des capitaines qui viennent d’ailleurs pour naviguer ici alors que l’idéal serait que cela soit des locaux qui occupent ces postes. On a le potentiel pour ça. Après, il faut la volonté de vouloir réussir et de la persévérance. C’est ce qui est dommage ici, les gens croient que le travail tombe du ciel alors que la vie ce n’est pas facile, il faut se bouger, il faut avoir la volonté et il faut persévérer. »




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