La formation Technique individuelle de sauvetage (TIS) se déroule en salle de formation au CMMPF à Fare Ute, mais aussi sur le terrain. Pendant une demi-journée, les stagiaires suivent leur formateur en mer. « On a va tester les fusées parachute, les feux à main et les fumigènes », annonce Jonathan Constans – formateur du CMMPF, en montant dans le bateau.
Après un quart d’heure de navigation, l’embarcation s’arrête. Elle se stabilise à 1,5 miles nautique au nord de la passe de Papeete. « On prévient la vigie et, quand on aura le feu vert, on se lancera. Vous serez deux par deux pour les fusées parachute et les feux à main, préparez-vous ».
Les sept stagiaires suivent les indications à la lettre. Les premiers s’équipent, ils enfilent des gants et une paire de lunette. « Il faut absolument vous protéger. Le jour où ça arrive, si vous n’avez pas de gants par exemple, prenez un tricot. Ce sont quand même des explosifs ! » Ils passent tous à l’exercice.
Les stagiaires défilent. John Yau, capitaine sur un remorqueur aux Îles-Sous-le-Vent a déjà passé le TIS en 2013. « C’est une revalidation, et c’est nécessaire. On n’a jamais l’occasion de s’entraîner à ça en pratique au quotidien. Quand ça concerne la survie, il faut être prêt à tout. Cela permet d’éviter l’appréhension. »
Suit un tir de fumigène. Cette fois, deux stagiaires sont sollicités. Le groupe est dynamique, plusieurs volontaires se présentent. Les fumigènes sont envoyés.
À l’issue des tirs, Jonathan résume les éléments clés puis reprend les commandes.
Le bateau rentre au port pour un exercice de mise à l’eau du radeau de survie. Là, les stagiaires se regroupent en bout de ponton pour percuter un canot de sauvetage. Puis, ils enfilent les combinaisons d’immersion avant de se jeter à l’eau et d’effectuer des mouvements et figures permettant tant d’utiliser le canot, que d’être bien visible pour les équipes de secours.
Le formateur félicite les stagiaires pour leur implication.