Le centre des métiers de la mer de Polynésie française (le CMMPF) œuvre en partenariat avec le groupement des établissements de Polynésie pour la formation continue (le GREPFOC). Une formation de « brevet de mécanicien 750 kW » est actuellement en cours. Il n’est jamais trop tard pour apprendre alors avis aux intéressés ! La formation, un enjeu crucial en Polynésie française.
Parole à Fabien Doche, conseiller en formation continue au GREPFOC :
Comment fonctionnez-vous avec le CMMPF ?
« A la demande du CMMPF, sur certaines disciplines bien ciblées, on organise des équipes pédagogiques. Je demande à chaque intervenant de faire une intervention pédagogique qui correspond aux formations que le CMMPF nous soustraite comme par exemple « l’officier chef de quart passerelle » ou le « brevet de mécanicien 750 kW » cette année. Ensuite, je soumets ces progressions pédagogiques et les CV des formateurs au CMMPF qui les valide. Ensuite, on établit une convention entre le GREPFOC et le CMMPF et on met en place un emploi du temps. »
Quelques mots sur le « brevet mécanicien 750 kW » ?
« Pour le brevet de mécanicien 750 kW, on va être sous-traitant pour la partie mathématiques, physiques, chimie industrielle, automatismes et atelier métrologie. Certaines parties vont se dérouler dans nos salles directement et, pour les enseignements pratiques, au Lycée polyvalent du Taaone. On a une quinzaine de stagiaires inscrits et cela se passera entre septembre et décembre. Un mécanicien 750 kW travaille sur un bateau d’une puissance moteur inférieure à 750 kW, un bateau de la taille d’un thonier. »
Il n’est jamais trop tard pour apprendre ?
« Effectivement. Sur la dernière formation, on a des gens de 20 à 50 ans. Il est toujours possible, quand on est adulte et sorti du système scolaire, de reprendre des études. Il y a des aides pour ça, il y a différents organismes comme le CMMPF, le GREPFOC, le SEFI (service de l’emploi, de la formation et de l’insertion professionnelle) qui peuvent proposer des formations. L’objectif est que tout le monde arrive à se qualifier dans un domaine, c’est à la portée de tous. »
La formation est un enjeu important en Polynésie ?
« Oui, très important car il y a beaucoup de gens qui ne sont pas du tout qualifiés et c’est bien ce qui pêche pour aborder les postes qui sont disponibles dans différents secteurs. On a beaucoup de gens qui ont appris sur le tas et qui manquent de repères, de techniques et les formations que l’on apporte au GREPFOC, au CMMPF, au SEFI comblent ce manque. » SB/CMMPF
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