Le brevet de mécanicien 750 kW (ou BM 750 kW) forme des marins à la conduite, l’entretien des moteurs marins de 750 kW. À l’issue de la formation les stagiaires sont en mesure d’assurer la sécurité dans le compartiment machine. Ils peuvent conduire, entretenir et réaliser la maintenance préventive et corrective.
Le brevet de mécanicien 750 kW (ou BM 750 kW) forme des marins à la conduite, l’entretien des moteurs marins de 750 kW. À l’issue de la formation les stagiaires sont en mesure d’assurer la sécurité dans le compartiment machine. Ils peuvent conduire, entretenir et réaliser la maintenance préventive et corrective. « Avec ce brevet, ils peuvent prétendre à des postes de chef méca sur les navires de – de 750 kW ou second sur les + de 750 kW », indique le formateur Tematuanui Yul.
La formation BM 750 kW dure 564 heures au total. Elle s’organise en cours théoriques et pratiques. « On a à peu près 2 heures de théorie pour 1 heure de pratique », précise Tematuanui Yul qui ajoute : « on suit le référentiel de l’Inspection général de l’enseignement maritime ».
À propos de la partie hydraulique et frigorifique, les stagiaires se présentent en demi-groupe, pas plus de six par bancs. « On étudie d’abord chaque module du système », rapporte Teiva Bonno à propos de l’hydraulique. « Un circuit se décompose en quatre modules qu’il faut connaître individuellement avant de passer au système entier. »
Les systèmes frigorifiques et hydrauliques ont pris une très grande importance dans le milieu maritime au fur et à mesure de l’évolution du secteur. « L’énergie hydraulique permet de fermer des portes ou porter des charges, elle remplace la force des bras des marins d’hier », illustre Teiva Bonno.
Interview Mahe Teremiti, 33 ans
« Je tiens à monter en compétences »
J’ai travaillé un an sur la desserte de Maiao. Je suis maintenant à la recherche d’un emploi. J’aimerais intégrer une équipe en machine sur un navire du marché local. Je suis la formation pour monter en compétences et augmenter mes qualifications pour avoir plus de chance de trouver du travail. Nous étudions et conduisons aujourd’hui les systèmes de chambre froide, les déssalinisateurs, les osmoseurs… C’est un travail pratique qui nous apporte de l’expérience. Le centre est bien équipé et grâce à ça je peux progresser et évoluer. J’en ai la volonté en tous les cas. »
Interview Apuarii Otohia, 31 ans
« Un jour, j’aimerais être chef de la machine »
« Mon grand-père était dans la marine marchande. Il était chef mécanicien, il m’a inspiré et encouragé. Avec lui, j’ai la motivation. J’ai commencé comme pêcheur, et puis j’ai été embarqué sur un bateau de commerce aux Raromatai. J’ai obtenu un CIN, mon brevet capitaine 200 en 2011. J’ai le 250 kw. J’attendais avec impatience l’ouverture de ce brevet de mécanicien 750 kw. De nous retrouver ensemble sur les bancs, ça nous aide à mieux comprendre la théorie. Un jour, j’aimerais être chef de la machine. »